DOCUMENTAIRE / UNE NOUVELLE STRUCTURE, LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DES ORGANES DE SÉCURITÉ SOCIALE (CAOSS) POUR AMÉLIORER LA GESTION DE L’ONA ET DE L’OFATMA ? |
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Conclusion Pour finir, le CAOSS, qui a commencé son travail depuis le 4 septembre 2013, doit chercher à résoudre beaucoup de problèmes à l’ONA et à l’OFATMA. Il ne dispose pas encore de ressources pour employer des experts, mener de grandes enquêtes, etc… Il est aussi limité par la loi, qui ne facilite pas toujours l’accomplissement de sa mission, si nous considérons que le directeur général de chacune de ces institutions est nommé par le président de la République. Il est vrai que la Constitution de 1987, ce faisant, ne stipule pas que le Chef de l’État doit s’immiscer dans l’administration interne de ces organismes. Mais en réalité, c’est ce qui se passe. Yannick Étienne cite un bon exemple s’y rapportant qui concerne l’OFATMA : ‘’Moi personnellement ce qui me paraît inconcevable, c’est l’appellation de ‘’carte rose’’ attribuée à une carte d’assurance. Elle pourrait être de n’importe quelle couleur, mais dans le contexte politique actuel, le nom de ‘’carte rose’’ a une connotation politique, puisqu’on sait que le rose est lié à l’équipe au pouvoir. Donc cela prête à équivoque et j’ai souligné ce point au cours de discussions. On ne doit aucunement parler de carte rose, mais bien de carte d’assurance-santé. La majorité des membres du CAOSS a accepté la remarque, mais la décision était déjà en cours… Justement, ceci constitue une forme d’ingérence de la Présidence dans la gestion de l’OFATMA ; mais par contre, jusqu'à présent, franchement, je ne vois pas encore d’ingérence de l’Exécutif dans les débats, les discussions qui se tiennent au sein du CAOSS. Il faut dire aussi que le fonctionnement de ce Conseil reste extrêmement limité pour le moment. Nous ne savons pas si ce sera le cas quand nous aurons à traiter de grandes questions telles que : les enveloppes budgétaires, les orientations et d’autres points qui nécessiteront des débats, des dénonciations, la publication d’informations, etc... Il n’y a pas encore de débats publics au niveau du CAOSS.’’ Cependant, l’article 138.2 du décret du 17 Mai 2005 indique que tout directeur général d’organisme autonome doit jouer le rôle de secrétaire exécutif du Conseil d’administration de référence. Nahomme Dorvil pense qu’une formule semblable serait plus indiquée : ‘’Je lisais cette loi qui stipule qu’il ne devrait pas y avoir de directeur général, mais bien un directeur. En principe, partout où il y a un conseil d’administration, cela supposerait qu’on ait un directeur exécutif et non un directeur général.’’ Beaucoup de tâches doivent être exécutées. Il s’effectue actuellement un travail sur les règlements internes du CAOSS et il faut réadapter le cadre légal. Le public lui, attend que le CAOSS fasse ses preuves et surtout espère obtenir des informations sur l’un des points fondamentaux à aborder par cette instance, à savoir, où sont placés les fonds de l’ONA et de l’OFATMA pour faire fructifier les cotisations versées par les assurés. De toute façon, si nous devions faire foi aux paroles prononcées par le Conseiller Gérard Marie Tardieu, nous pourrions compter sur la détermination des membres du CAOSS à donner des résultats ! ‘’Ne pas se contenter de faire du bruit. Il faut donner des résultats. Je ne suis pas habitué à ne pas donner de résultats là où je travaille. Je préfère me retirer au lieu de ne pas donner de résultats. J’investis mon temps, mon intelligence, mon expérience, mais tout ceci doit aboutir à des résultats ; et je vais travailler d’arrache-pied pour que non seulement l’ONA et l’OFATMA s’améliorent mais aussi pour que le pays aille de l’avant.’’ ______ (Texte / Édition : Yanick G. Dandin –Tr.brute mat. sonore créole: Rachelle Desrouleaux) Page 12 sur 12 Toutes les Pages << Début < Précédent 11 12 Suivant > Fin >>
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