DOCUMENTAIRE / UNE NOUVELLE STRUCTURE, LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DES ORGANES DE SÉCURITÉ SOCIALE (CAOSS) POUR AMÉLIORER LA GESTION DE L’ONA ET DE L’OFATMA ? |
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Les 9 membres ayant reçu leur ampliation de nomination ont été les suivants : -Pour le secteur étatique, Volmy Desrameaux Fils, directeur général du Ministère des Affaires Sociales ; Tamara Georges de Castro qui a travaillé à l’OFATMA ; Réginald De Delva, de la SOGEBANK ; -Pour le secteur du Travail, Léonel Pierre de la CSH (Confédération syndicale haïtienne) ; Wisler Romain, de la CTH (Confédération des travailleurs haïtiens) et Yvane Elie Castera (appelée couramment Yannick Etienne), militante du Syndicat Batay Ouvriye ; -Pour le secteur patronal, Nahomme Dorvil de la CCIH (Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti) ; Nathalie Hermantin de l’ADIH (Association des Industries d’Haïti) et Gérard Marie Tardieu, de l’Édition KOPIVIT / L’Action sociale. Antécédents Le CAOSS a finalement vu le jour après beaucoup de péripéties. Mais, selon M. Charles Jean-Jacques, Ministre des Affaires Sociales et du Travail, il s’agit d’une deuxième version après la première tentative qui a échoué. ‘’En me basant sur mes expériences personnelles et mes recherches, je peux avancer que le CAOSS a été installé en 1988, sous le gouvernement de Manigat. Le Sénat l’avait ratifié vers le début du mois de Mai 1988 et l’installation a eu lieu à la fin du même mois. Malheureusement, il a été dissout à la chute du Président Manigat, le 17 Juin, soit quelques semaines après.’’ Nahomme Dorvil, délégué de la CCIH, est professeur et pharmacien. Lui aussi, fait état d’une tentative récente de monter le CAOSS, mais qui n’a pas abouti à une installation. Il évoque les raisons qui ont fait avorter ce projet : ‘’Le secteur privé, de même que le secteur syndical, se sont toujours battus pour forcer l’Exécutif à mettre sur pied cette entité. Dans les discours officiels d’investiture des directeurs généraux de l’ONA et de l’OFATMA, il y avait toujours la promesse d’instauration du CAOSS, mais ceci n’a jamais été concrétisé, parce que la volonté réelle faisait défaut. On peut avancer plusieurs raisons pour expliquer ce fait. L’une d’elle est la suivante : Nous connaissons tous l’histoire d’une institution comme l’ONA, particulièrement celle de l’utilisation de ses fonds. Donc, venir avec un conseil d’administration sous-entendrait automatiquement limiter les pouvoirs de ceux qui avaient l’autorité de faire ce qu’ils voulaient à l’ONA. Ainsi, plusieurs chefs d’État se sont succédé et ils n’ont jamais pris la décision de mettre sur pied cette structure. Je me rappelle que je venais tout juste d’intégrer la Chambre de commerce et d’industrie d’Haïti (CCIH), en 2005. Je n’étais donc pas parmi ceux qui ont été choisis pour représenter cette association dans le CAOSS. Monsieur St. Pierre était à l’époque Ministre des Affaires Sociales. Il faisait accroire qu’il était d’accord pour le montage de ce Conseil. Les membres ont été désignés et rien n’a été fait… Tous ces gens-là savaient bien pourquoi ils ne voulaient pas avancer dans cette direction. Après un long combat, aujourd’hui finalement cette structure existe. Est-ce qu’elle va pouvoir jouer son rôle convenablement ? Il revient à nous autres, ses membres, de savoir comment nous allons jouer notre partition. Les autorités qui viennent de nous nommer ont-elles la volonté réelle de nous laisser accomplir notre tâche ? C’est à nous, conseillers du CAOSS, d’avoir les yeux fixés sur les organismes que nous dirigeons et de conduire la barque de cette structure comme il se doit.’’ Page 2 sur 12 Toutes les Pages << Début < Précédent 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Suivant > Fin >>
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